Le confort thermique est une sensation liée à la chaleur qui est propre à chacun.
En hiver, un bon confort thermique doit garantir une sensation suffisante de chaleur.
Voici donc tout ce qu’il faut savoir sur le confort thermique.
Pour obtenir un confort thermique satisfaisant, il faut paramétrer une température de consigne suffisante.
D’ordre général, la température ambiante de confort se situe entre 19°C et 20°C.
Attention à ne pas surchauffer car passer de 20°C à 21°C entraîne une surconsommation d’énergie d’environ 7%.
La nuit et en période d’inoccupation, cette température pourra être abaissée de 2 à 3°C grâce à la régulation du chauffage.
La température des parois a une grande influence sur la température ressentie.
Pour calculer simplement la température ressentie, il faut faire la moyenne entre la température des parois et la température ambiante.
Pour augmenter la température des parois, il convient d’isoler correctement son logement en limitant le plus possible les ponts thermiques.
Il faut également mettre en place des vitrages performants dont la pose aura été soignée.
Le confort thermique est meilleur lorsque l’amplitude des températures est faible.
On peut considérer qu’une amplitude de 1°C est acceptable.
Par exemple, vous réglez la température de consigne à 20°C. Le chauffage va produire de la chaleur jusqu’à atteindre 20.5°C, puis ne se remettra en route qu’à 19.5°C.
Pour lisser au mieux les températures, il faut mettre en place une régulation efficace.
Dans les faits, tous les modes de chauffage ne sont pas capables d’une régulation si fine.
Pour les poêles à granulés notamment, on accepte une amplitude de 2°C.
Plus il y a de points de chauffe et mieux est répartie la chaleur.
Dans le cas d’un unique point chaud, comme un poêle à granulés, les températures sont moins homogènes.
De ce fait, il faut limiter la surface chauffée par ces systèmes.
A titre d’exemple, la Réglementation Thermique 2012 limite l’usage d’un poêle à granulés à une surface de 100m² afin d’obtenir une régulation correcte des températures.
Un taux d’humidité situé entre 40% et 60% permet un bon confort thermique.
Avec un taux d’humidité élevé, on aura tendance a augmenter la température ambiante ce qui entraîne une surconsommation d’énergie.
A l’inverse, on aura tendance à diminuer la température de consigne dans un environnement plus sec mais il n’est pas recommandé de descendre en dessous de 40%.
Pour réguler au mieux l’humidité, il est nécessaire de mettre en place une ventilation mécanique contrôlée.
En fonction de sa sensibilité, de son activité et de sa tenue, l’occupant va également avoir une influence sur le confort thermique.
Plus l’occupant a une activité physique soutenue et plus il est habillé chaudement, plus la température de consigne pourra être faible.
Portez des pulls en hiver est donc un bon moyen de faire des économies d’énergie !
La sensibilité de chacun est également à prendre en compte tout comme l’âge des occupants (jeunes enfants et seniors notamment).
En définitive, c’est l’occupant du logement lui-même qui est le plus apte à définir le « bon » confort thermique.
Ce confort thermique résulte de nombreux paramètres comme les températures d’ambiance et des parois, les modes de chauffage, le taux d’humidité ou les mouvements d’air.
Pour obtenir un confort thermique satisfaisant, il faut agir au niveau du bâti, des systèmes et des occupants.
Au niveau du bâti, une isolation suffisante et des fenêtres performantes évitent le phénomène de parois froides et diminuent les mouvements d’air.
Au niveau des systèmes, une température de consigne autour de 19-20°C couplée à une bonne régulation et l’utilisation d’une VMC hygroréglable améliorent le confort thermique, tout en limitant les consommations d’énergie.
Enfin, au niveau des occupants, une tenue adaptée à la saison est indispensable.